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Kill me, I love the Life.

Kill me, I love the Life.
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2 décembre 2008

Bad Girl

J'doit être une bad girl, juste bonne à se dire que l'herbe est plus belle dans le pré d'à côté, même pas foutue de s'énerver quand on la soule, et qui rumine sa merde après. J'aimerais que des changements s'imposent, ma vie ne me plait pas comme ça en ce moment, je redoute les années futures, et regrette un peu les années passées. Je n'arrive pas à trouver ce qu'il me manque, puisqu'en apparence j'ai tout. Je devrais être heureuse, sourire gaiement jusqu'à ce que ça passe. Mais je me traine, je traine mon passé derrière moi, comme un fardeau. Ce passé qui a fait de moi ce que je suis.
J'voudrais être une bad girl, ne penser qu'à moi et me faire plaisir, tout le temps. Vivre chaque seconde, et boire comme un trou, pour me sentir bien, sans penser à ce qui ne va pas. Mais je broie du noir, la clope au bec, avec de la cendre sur mon clavier, et mon maquillage qui coule. Je suis moche ce soir. Comme pas mal de soir d'ailleurs. Je n'arrive pas à exterioriser le mal-être que je ressent, je ne l'explique même pas. J'envie les autres, tous les autres,  même les plus démunis, peut-être qu'eux ont des choses que je n'ai pas. Je veut tout. C'est malheureux d'envier les autres en ayant tout pour être bien.
Mes journées me gonflent j'ai tellement envie que tout s'arrête, je ne tiens pas le rythme, j'arrive pas à accrocher, je suis toujours à la traine, un peu sur le côté, comme les chiens qu'on abandonne sur le bord de la route, et qui espèrent, jusqu'à en crever.
J'veut pas que ma vie se résume à ça, espèrer jusqu'à crever.

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25 novembre 2008

Je ne t'aime plus.

Pourquoi m'avoir dis que tu m'aimais.
Je pleure maintenant et c'est ta faute.
Tout est de ta faute, comment peut-on foutre la vie des autres en l'air.
Comment peut-on être égoïste comme tu l'a été. Ne pas penser aux autres.
J'avais un coeur, il est toujours là d'ailleurs, je le sens palpiter parfois, quand je tremble, ou quand il me fait l'amour.
Et j'ai mal, ces morceaux éparpillés qui irritent ma chair au plus profond de moi.
Ce n'est qu'un chagrin d'amour, je m'en remettrais, je suis plus forte que ça tu sais.
Et ce ne sont pas les larmes que j'ai verser, que je verse encore, qui me feront oublier. Je n'oublierais jamais. J'apprends juste à vivre avec ton souvenir au fond de moi, comme une flèche brisée, qu'on ne pourrait retirer.
Et puis je me suis attachée à lui, je ne peux pas lui faire ça. Je ne peut pas faire du mal comme toi.
Car je ne suis pas toi, malgré l'influence que je reconnais même encore maintenant.
Sur ce princesse va se coucher le coeur gros.
Car elle préfère être souillon que princesse de ton royaume désenchanté, où il faut aimer pleurer pour approcher le bonheur.
Je crois que ta place deviens prise, il ne sera jamais toi, jamais aussi parfait que tu pouvais l'être à mes yeux, car oui malgré tous tes défauts tu étais parfait pour moi, et lui ne l'ai pas. Mais lui n'a pas pour but de me faire souffrir. Il veut juste me rendre heureuse, du mieux qu'il peut. Et c'est bien la différence qui fait que peu à peu tu sombre au fond de moi, dans les abimes de mon oubli.
Je te rangerais dans un tiroir, une boite de Pandore, que je n'ouvrirais plus, jamais.
Je veut m'offrir à lui, pour ne plus être à toi. Pour enfin approcher un vrai bonheur, sans me demande si le lendemain tout s'arrêtera.
Je veut être heureuse. Pourquoi t'a t'il fallu 3 ans pour le comprendre ?!

20 novembre 2008

R.I.P Niouky

Aujourd'hui on a enterrer Niouky.
Mon meilleur ami à poil depuis 6 ans et demi. Il a tout vécu avec moi. Combien de fois j'ai pu pleurer dans ses poils doux et chauds.
Aujourd'hui il était tout froid et inerte. Couché sur le flanc, il ne bougeait plus.
Il est 8h30 quand je m'en suis rendue compte. Je ne me suis pas sentie peinée.
Il était mal en point depuis plusieurs jours déjà, et au moins il n'aura pas souffert.
J'étais plutôt sereine.
Ce n'est que ce soir, quand on a glisser la boite à chaussures qui lui faisait office de cercueil dans la terre, que mes larmes ont coulées.
Je ne pensais pas tenir autant à lui, le nombre de fois où j'ai pu râler parce qu'il fallait que je fasse sa cage.
Le nombre de fois où j'ai pu râler parce qu'il grignotait ses barreaux comme un forcené.
Maintenant que tout ça est terminé, je pleure.
Je pleure car une page se tourne, et je pleure toujours quand une page se tourne.
Je n'aime pas la fin des histoires, je voudrais qu'elles durent encore et encore.
Hélas pour moi, rien n'est éternel. Et c'est le coeur un peu plus lourd que d'habitude, les joues plus humides, que je m'endormirais ce soir, mes pensées tournées vers son repos éternel.
R.I.P Niouky.

19 novembre 2008

Et s'il y avait une autre vie dans ma vie...

Je ne me suis jamais identifiée aux autres. Faut pas me demander pourquoi, c'est comme ça.
Je crois que c'est ma phrase préférée " C'est comme ça " , un peu comme " C'est le jeu ma pauvre Lucette"
Parce qu'il y a trop de moments où on y peut rien, où personne ne peut rien, où il faut accepter.
J'ai appris à accepter beaucoup de choses. M'en prendre plein la tronche, m'effacer parfois aussi.
Mais surtout accepter qu'il y a beaucoup de choses que je ne pourrait pas changer, jamais.
La situation de ma famille, mon grand amour raté, et mes amis perdus. Ainsi que tout ce que j'ai fait de travers par le passé, mes petites erreurs de jeunesse dira-t-on. Pourtant c'est ce qui m'a appris à autant aimer la vie.
Car il faut bien l'avouer, j'aime la vie, les hauts, et même les bas, j'aime tout. Bon après je ne pourrais pas dire que c'est tout le temps comme ça, je pète mes p'tites crises parfois. Même souvent. Cependant j'assume totalement mon tempérament un peu feufollet. C'est ce qui me permet de tenir le coup, par rapport à tout ce qui ne va pas, extérioriser à fond ce qui va bien, être joyeuse au maximum. Et pour montrer que je vais bien, je me donne à fond. Car je ne veux pas qu'on s'inquiète pour moi, je ne veux pas être une cause de soucis, comme je ne veux pas être un poids.
Avec mes grandes idées sur le monde, ma théorie des bons et des méchants. Je pourrais tout refaire, à la force de mes petits bras. Mais voilà, je ne suis qu'une ado, un peu paumée parfois, qui espère beaucoup, et qui pense trop à tout, et qui veut juste être heureuse. Est-ce que ca fait de moi une idéaliste, je ne sais pas. Mais une chose est sûre, j'ai envie que tout s'arrange.
Parce que la vie mérite d'être un conte de fée.

Sinon, pour me présenter un peu. Je m'appelle Lucile, j'ai 17 ans. Et j'aime.P1110293

19 novembre 2008

Parce que je t'aime...

J'ai lu ton rapport. Celui que cet expert qui se dit psychiatre est censé avoir écrit.
Il dit beaucoup de choses sur toi, toujours vraies.
Ces choses que je ne veut pas admettre, que tu ne t'intéresse pas à nous, que tu est recentrée sur toi, incapable de te projeter dans le futur.
Ces 4 pages disent tout de ta vie, comment tu as aimer Papa, il parle un peu de nous.
Puis il dérape, en décembre 96, 12 ans déjà Maman.
Ton hospitalisation, et le choc, une dissection de la carotide interne gauche qui a entrainer un accident ischémique dans le territoire sylvien superficiel gauche. Pour les non-avertis, un accident vasculaire cérébral.
Je me souviens , c'était Noël, et tu étais à l'hôpital.
Mon premier Noël sans toi, et pas le dernier.
Je continue dans la lecture de ton dossier. Il parle de votre entretien. Apparamment tu ne lui a pas parler de nous, ou très peu. Tu as du mal à te souvenir, ta mémoire est confuse.
En revanche tu te souviens du mois d'octobre 1999. Ta deuxième AVC.
Tu n'a plus jamais été la même. Tu est devenue fade, sans vie. Toi qui était explosive, resplendissante avant.
Tu a commencer par ne plus t'intéresser à nous, ta famille.
Maintenant tu ne t'intéresse plus à rien. Tu te laisse vivre, sans curiosité de quoi demain sera fait, sans obligation.
C'est ce que tu voulais. Ne plus être forcée à rien.
C'est pour ça que tu est partie, en 2004. Tu as fais tes valises et tu es partie.
Depuis, j'ai du te voir 4 fois. Sur 4 ans, c'est peu, trop peu.
Suite du dossier, début des tests.
Tes dessins montrent que tu veut fuir vers l'imaginaire, ton bonhomme est infantile, immature et assexué.
Tu as un début d'altération de la mémoire à court terme. Ton QI est inférieur à la moyenne, tu éprouve des difficultés à contrôler ton agressivité.
Et il conclut, que si tu devais en refaire une troisième, ce qui est probable vu ton mode de vie, tu finirais dans un hôpital spécialisé, ou directement...
Voilà tout ce que j'ai appris en 4 pages.
Je le savais déjà, ça ne fait que me confronter une fois de plus à la réalité.
Tu ne seras jamais comme avant, il n'y a aucun espoir d'amélioration.
Mais je te soutiendrais jusqu'au bout, j'essayerais d'être là pour toi.
Parce que je t'aime Maman...

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